Jusqu'à la Seconde République la critique perd de l'importance dans le journal au profit de la fiction (même si apparition de nouvelles formes de critiques comme la critique musicale). Pendant le Second Empire, la critique conserve une place importante mais elle change de forme : sous l'effet de la censure elle devient un lieu de contestation occulte. On assiste à un « exode » de la critique du périodique généraliste vers les périodiques spécialisés (comme le supplément du dimanche du Figaro) à partir de la IIIe République. L'un des lieux communs consiste alors à déplorer la mort de la critique.

La Critique n'est pas une rubrique homogène. Elle se décline notamment sous trois formes:

Au-delà de sa capacité à faire ou défaire les carrières (que soulignait bien Illusions perdues de Balzac), la critique joue un rôle important dans la structuration des écoles artistiques. La naissance du naturalisme est ainsi en grande partie "orchestrée" par une controverse entre Ferragus (pseudonyme de Louis Ulbach) et Zola dans le Figaro. Les journaux apprécient de leur côté ces batailles littéraires et artistiques, prétextes à feuilletons médiatiques.